Apprendre à déconnecter

Et si vous preniez le temps de déconnecter pour vous reconnecter à l'essentiel ?

« Mon souci principal ? Essayer d’oublier mes soucis secondaires. »
Francis Blanche

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Vous pensez au travail jour et nuit ? Vous consultez en permanence vos mails professionnels (y compris pendant le week-end et les vacances) ? Alors, il est peut-être temps d’apprendre à déconnecter, mentalement et digitalement parlant.

 

La connexion permanente

Difficile de déconnecter quand la technologie envahit nos vies !
Selon un sondage Ifop réalisé en 2016, 82 % des cadres considèrent que l’hyperconnexion est négative, mais 80 % d’entre eux consultent leurs e-mails en dehors du temps de travail.

Masochisme ? En réalité, les causes sont nombreuses :

  • une quantité de travail trop importante
  • des managers et dirigeants qui ne donnent pas l’exemple
  • le culte du travail acharné (« envoyer un e-mail à 2 heures du matin, ça fait bien »)
  • le caractère addictif et réconfortant des e-mails (quelqu’un a pensé à moi !)
  • la peur de manquer quelque chose (le fameux « FOMO » : fear of missing out)
  • l’idée que cette disponibilité permanente correspond à l’image du « bon cadre »…

L’hyperconnexion commence pendant le temps de travail et se prolonge en dehors. Or, les études révèlent que cette connexion permanente a de nombreux impacts négatifs sur notre cerveau, notre efficacité, notre concentration, notre niveau de stress, notre vie personnelle, nos relations de travail…

Le droit à la déconnexion

L’État a décidé d’intervenir avec la loi El Khomri qui instaure le « droit à la déconnexion ». Les modalités d’application de cette loi doivent être abordées lors des négociations annuelles dans les entreprises sur la qualité de vie au travail. Mais compte tenu de ces risques,il semblerait même pertinent d’instaurer le « devoir de déconnexion » afin de gagner en efficacité et en sérénité !

Les moments de vraie déconnexion

Pour réussir à instaurer des moments de vraie déconnexion, voici quelques conseils à appliquer dans votre quotidien :

  1. Interrogez-vous sur votre relation au numérique et sur les causes de votre hyperconnexion.
  2. Définissez une charte personnelle claire, avec des lieux et des moments sans connexion et sans référence au travail.
    Par exemple, ne regardez pas vos mails pro le soir et les week-ends et ne parlez pas de travail pendant les vacances… Partagez cette charte avec votre équipe et vos proches pour qu’ils vous aident à la respecter. Efforcez-vous d’être discipliné, et souvenez-vous que respecter cette charte réduira votre niveau de stress de façon importante.
  3. Instaurez une véritable « détox digitale » de temps à autre (par exemple tout un week-end sans téléphone et sans ordinateur).
  4. Profitez des moments sans connexion pour vous connecter davantage à vos proches, à la nature (et à vous-même !)… La pleine conscience peut vous y aider. Dès que vous commencez à penser ou parler boulot le soir, le week-end ou pendant lesvacances, vous pouvez, avec un peu de discipline, choisir de revenir vivre le moment présent.
  5. Si votre boîte n’a rien mis en place sur ce point, suggérez la mise en place d’une charte et de formations sur le bon usage du numérique.

Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez retrouver l’intégralité de mes conseils dans mon livre "Sunday, Monday, Happy Days 101 expériences de psychologie positive pour être heureux 7 jours sur 7."

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